Plusieurs bonnes raisons peuvent vous pousser à vouloir faire vous-même l’installation électrique de votre logement. Que ce soit dans le cadre d’un logement neuf ou d’une rénovation, il y a un ensemble de règles et de précautions à ne pas négliger pour réussir ce pari. Déjà il vous faut être un minimum bricoleur et posséder quelques notions de base en matière d’installations électriques domestiques. C’est autant une question de sécurité que de confort dans votre lieu de vie.
Lister les besoins et réaliser le schéma électrique de votre maison
C’est le point de départ. Faire un plan et visualiser le résultat final. Le schéma électrique, c’est un peu comme une carte des besoins de chaque pièce de votre maison. Il permet de définir les demandes en énergie électrique de chaque appareil de votre liste, son positionnement éventuel et l’ensemble des accessoires et équipements électriques nécessaires. Chaque prise, chaque interrupteur, chaque ampoule doit y figurer ainsi que le compteur et les câbles électriques.
Dans le Val-d’Oise par exemple, vous pourrez consulter un électricien à Franconville , un professionnel donc, pour arbitrer entre un disjoncteur différentiel et un disjoncteur général ou pour vérifier la cohérence générale de votre plan. Il existe aussi des logiciels dédiés qui pourront vous aider dans cette tâche.
Respecter les normes électriques françaises
Première règle, couper le courant avant de toucher à votre installation électrique. Dans tous les cas, votre installation électrique doit respecter la norme de sécurité électrique NFC 15-100. Elle encadre strictement le nombre et le type de prises à prévoir selon la pièce et sa surface. Un salon de moins de 28 m2 exige au moins 5 prises avec terre, alors qu’une chambre doit être équipée d’au moins 3 prises avec terre. Vous comprenez donc que vous allez devoir vérifier ou réaliser la prise de terre et la mise à la terre de votre installation. C’est une obligation.
Il en va de même pour la mise en place obligatoire d’un ETEL, Espace Technique Électrique du Logement, pour accueillir le coupe-circuit central et tous les disjoncteurs. Pour chaque circuit il faut définir le courant maximal à assigner pour les fusibles et les disjoncteurs ainsi que la section de conducteurs qui convient. Sachez aussi que les interrupteurs sont censés être posés entre 0,90 et 1,30 m du sol.
Définir le budget
En partant du schéma électrique, vous pouvez calculer l’investissement nécessaire pour votre projet. Informez-vous sur les prix des composants en ligne ou en boutique. Mais même si le but est de faire des économies, autant que faire se peut, privilégiez la qualité des composants pour être à l’abri des dysfonctionnements ultérieurs. Votre tableau électrique par exemple doit être bien choisi, car c’est de lui que dépend la distribution sécurisée des courants forts vers l’ensemble des points électriques du logement. Des outils comme la pince à dénuder, le tire-fil ou le coupe gaine ne doivent pas vous manquer.
Obtenir un certificat de conformité
Une fois votre installation finalisée, il faudra la faire certifier par le Comité National pour la Sécurité des Usagers de l’Électricité, le CONSUEL. Une fois contactés par téléphone ou en ligne, dans un délai de 20 jours environ, ils vous enverront un inspecteur pour évaluer votre dispositif. Si tout va bien il vous délivre un certificat CONSUEL.