ETF, trackers et conseils pour bien investir en bourse

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En France, on les appelle trackers. Les ETF puisque c’est d’eux qu’il s’agit, servent généralement à investir facilement et sans trop de frais en Bourses. Suivez cet article pour découvrir tout ce qu’il faut savoir sur les trackers et tout ce qui les englobe.

Différences et intérêts des ETF pour investir en bourses

Exchange-Traded Fund ou plus simplement les ETF ou trackers, sont des fonds cotés en Bourse qui transitent comme une action. Ils ont vu le jour en 90 aux États-Unis et ont fait leurs apparitions sur le marché européen à partir des années 2000. Ils ont pour but de cloner la performance d’un sous-jacent qui peut être multiple, puisque l’offre ayant considérablement augmenté depuis 25 ans.

La première génération des ETF clone les grands indices boursiers et au commencement, se consacrait uniquement à ceux américains (S&P 500, Nasdaq, etc.). Aujourd’hui, les ETF permettent d’accéder aux plus grands indices boursiers sur le plan mondial. Aussi, la population française préfère de loin les ETF puisqu’il leur permet d’investir sur le CAC 40.

La seconde génération donne accès aux indices sectoriels. Ces ETF facilitent le positionnement sur tout un secteur sans se soucier des valeurs. La variation qu’offrent ces ETF peut être très favorable pour l’investisseur.

Par exemple, dans le cas d’une marée noire d’un bateau Total, un investisseur du secteur de l’énergie souffrira beaucoup moins de la baisse des marchés qu’un actionnaire de Total. La 3ᵉ génération d’ETF pouvait cloner les indices du marché obligataire. À la fin des années 2010, ils représentaient plus de 30 % du marché européen des ETF.

Pour finir, la dernière génération d’ETF, baptisé les ETF Smart Bêta, permet d’élaborer des stratégies d’investissement plus complexes et rentables. Pour être plus clair, ils clonent un indice créé spécialement pour ces finalités précédemment citées, et cet indice n’est pas pondéré par la capitalisation boursière, mais par différents facteurs de sur performance.

Ils peuvent également être un outil pour évaluer et contrôler le risque au sein d’un portefeuille d’action. À titre d’exemple, on peut définir un ETF low vol comme un ETF dont l’indice est constitué de plusieurs entreprises dont la volatilité est plus basse que la moyenne.

Contrairement à un OPCVM géré de manière active par un gérant de fonds, les ETF appartiennent à la catégorie gestion passive. Pour copier les résultats d’un indice de référence, deux options sont possibles : le clonage physique où le gestionnaire de l’ETF acquiert simplement les actifs composant l’indice.

Dans ce cas, il peut s’agir des actions aussi bien des obligations. La seconde option est celle du clonage synthétique où le gestionnaire de l’ETF procède à la signature d’un contrat d’échange de performance encore appelé swap. Ce contrat est signé en accord avec une banque d’investissement. Il troque donc la performance de l’indice contre celle des actifs qu’il possède dans son portefeuille.

Vous voulez investir ? Voici 6 bonnes raisons de choisir les ETF

Par rapport aux OPCVM classiques, les ETF offrent beaucoup plus d’avantages aux investisseurs :

Facile à utiliser, L’ETF peut être intégré dans une assurance-vie, un PEA ou un compte titres. Leur cote est continue de 9 h à 17 h 25 au même titre que les autres actions. Les trackers sont donc susceptibles d’être négociés à n’importe quel moment de la séance boursière.

L’OPCVM quant à lui, ne peut être généralement négocié qu’une ou deux fois par séance.
Les frais de gestion de l’ETF sont assez réduits lorsqu’on les compare à ceux de l’OPCVM. Peu couteux, les ETF offrent des frais de gestion (frais courants) faibles, clairement inférieurs à 1 % (en moyenne à 0,33 % selon une étude de la Deutsche Bank), quand ceux des OPCVM classiques frôlent les 2 % selon les chiffres de l’AMF.

En plus, les ETF n’ont pas de droits d’entrée. Vu que les frais de gestion sont peu élevés, cela se déteint sur les performances des ETF. Ces dernières se révèlent souvent plus élevées comparés à celles des fonds gérés activement, plus lourdement chargés.

Liquidité facilitée pour l’investisseur avec l’ETF. Étant sur le marché en permanence, l’investisseur peut acheter ou vendre un ETF tout au long de la séance boursière (de 9 h à 17 h 30 à la Bourse de Paris). Il peut évidemment aussi savoir à tout moment, le prix de l’ETF.

Vous êtes tout à fait libre d’acheter un ETF pour le revendre aussitôt après. Notons tout de même qu’un ETF a comme un fonds traditionnel, une durée de placement recommandée d’au moins 3 à 5 ans au bout de laquelle il est supposé avoir délivré tout son potentiel de performance par rapport au risque.

Variations sur les marchés financiers étrangers et avantages fiscaux français. Tous les ETF sont éligibles au compte-titres, mais notez également que certains trackers sont aussi éligibles au PEA, au PEA-PME, et quelques-uns peuvent même se loger au sein de certaines assurances-vie en ligne.

On peut ainsi utiliser les trackers pour se positionner sur des indices étrangers comme ceux des États-Unis ou des marchés émergents, tout en bénéficiant des avantages fiscaux des PEA, PEA-PME et assurances-vie.

Trackers : une offre large d’ETF cotés sur Euronext. Avec plus de 750 ETF cotés sur Euronext, l’offre d’ETF est assez large pour que chaque investisseur y trouve son bonheur. Les ETF sont donc utiles pour investir dans les actions de secteurs porteurs comme les nouvelles technologies ou les biotechs ou dans des obligations « vertes » de qualité Investment grade par exemple.

Simplicité de mise en place de stratégies d’investissement. Les ETF permettent de mettre en place des stratégies d’investissement de manière très simple pour miser sur les dividendes, la volatilité, l’effet de levier ou la baisse des marchés.

Investir sur les ETF : les critères de sélection à adopter

Il est important que les investisseurs souhaitant investir sur les ETF adoptent des critères de sélection robustes, adaptés à leurs besoins. Comme le fait remarquer Maxime Bonelli, ingénieur R&D chez Koris, la performance d’un tracker doit être évaluée de manière relative par rapport à l’indice de référence, et ne dois surtout pas uniquement reposer sur des rendements absolus ou sur les frais de gestion.

Ces derniers doivent être rapportés à la tracking différence par exemple, c’est-à-dire à l’écart de suivi cible entre l’ETF et l’indice de référence.

En gros, on retiendra qu’un investisseur, avant d’investir sur un ETF, devrait considérer avec attention les éléments suivants :

  • L’indice de référence
  • Le fournisseur d’ETF
  • La méthodologie de réplication
  • Les frais
  • Le traitement du dividende
  • La « tracking différence »
  • La capitalisation
  • La liquidité.

Vous savez tout à présent !

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